Le financement politique est encadré par de nombreuses règles pour favoriser l’équité, l’intégrité et la transparence.
Seuls un électeur ou une électrice peuvent faire une contribution à un parti politique. Les personnes morales, comme les entreprises, les associations et les syndicats, ne peuvent pas contribuer au financement des partis politiques et des candidats indépendants autorisés. Elles ne peuvent faire de don en argent ni offrir un service ou un bien gratuitement. Elles ne peuvent pas, non plus, rembourser ou tenter de rembourser une personne qui fait une contribution.
Chaque année, une électrice ou un électeur peut verser un maximum de 100 $ à chacun des partis politiques et des candidats indépendants autorisés. Deux occasions lui permettent de verser jusqu’à 100 $ de plus :
Faire une contribution politique
L'État verse 2,50 $ aux entités politiques pour chaque dollar qu’elles amassent en contributions auprès des électrices et des électeurs. Ce type de financement public est un revenu d'appariement. Ce revenu ne peut pas dépasser le montant indiqué ci-dessous.
Année d'élections générales | Autre année | |
---|---|---|
Parti politique | 500 000 $ | 250 000 $ |
Député ou candidat indépendant | 2 000 $ | 2 000 $ |
Ce revenu sert, entre autres, à couvrir les dépenses liées :
En savoir plus sur les revenus d'appariement
La publicité constitue souvent la principale dépense électorale des partis politiques. Les dépenses électorales des partis politiques et des candidats indépendants se classent en quatre catégories.
Parti politique | Dépenses |
---|---|
Coalition avenir Québec – L’équipe François Legault | 6 621 525 $ |
Parti libéral du Québec | 5 272 903 $ |
Québec solidaire | 4 908 139 $ |
Parti québécois | 2 372 905 $ |
Parti conservateur du Québec – Équipe Éric Duhaime | 4 487 878 $ |
Ces sommes représentent le montant total des dépenses électorales engagées et acquittées par ces partis politiques, incluant les dépenses des personnes candidates.
Les dépenses électorales sont limitées à un même montant pour toutes les personnes candidates d'une même circonscription. C'est une question d'équité : toutes les personnes candidates peuvent ainsi dépenser des sommes similaires pour promouvoir leur candidature.
À l’occasion d’une élection partielle, dans la plupart des circonscriptions, la limite des dépenses électorales de chaque personne candidate est de 1,67 $ par électrice ou électeur. Lors des élections générales de 2022, cette limite était généralement de 0,82 $ pour une personne candidate et de 0,75 $ pour un parti politique. Ces limites sont révisées chaque année.
En savoir plus sur les dépenses électorales
Les citoyennes, les citoyens et les entreprises ne peuvent pas dépenser d’argent pour favoriser ni pour défavoriser l'élection d'une personne candidate pendant la période électorale. Il y a des règles à respecter pour intervenir dans le débat politique.
Toute dépense électorale doit être payée et autorisée par l’agente officielle ou l'agent officiel d'une personne candidate ou d’un parti politique.
Tout parti politique ou candidat indépendant autorisé doit avoir une représentante officielle ou un représentant officiel pour gérer ses revenus et ses dépenses courantes. En période électorale, il doit aussi nommer une agente officielle ou un agent officiel pour gérer ses dépenses électorales.
Les dépenses électorales sont limitées à un même montant pour toutes les personnes candidates d'une même circonscription. C'est une question d'équité : ainsi, chaque personne a un budget semblable aux autres pour promouvoir sa candidature.
Pour assurer l'application de cette règle, seuls les agents officiels et les agentes officielles des partis politiques et des candidats indépendants autorisés peuvent faire des dépenses électorales. Cette règle assure également une plus grande transparence, puisque toutes les dépenses doivent ensuite être présentées dans un rapport afin de préserver la confiance de l'électorat en notre système démocratique.
En votant pour la personne qui rejoint le plus vos valeurs et votre vision du Québec de demain, vous l'aidez à poursuivre ses activités politiques.
Le remboursement des dépenses électorales et l’allocation annuelle sont deux sources de financement public, qui proviennent de l’État. Le financement public vise à favoriser l’intégrité et la vitalité de notre démocratie en soutenant les personnes qui travaillent en politique. En 2020, ce financement représentait 81 % du financement total des partis politiques.
À la suite des élections générales de 2022, cinq partis politiques et 274 des 880 personnes candidates (31,1 %) avaient obtenu suffisamment de votes pour avoir droit à un remboursement de leurs dépenses électorales.
En savoir plus sur l’allocation annuelle
À la suite d’une élection, chaque parti politique et chaque candidat indépendant autorisé doit produire un rapport de dépenses électorales. Le directeur général des élections vérifie ces rapports pour s'assurer que les règles sur le financement politique ont été respectées.
Les personnes candidates doivent transmettre leur rapport de dépenses électorales au plus tard 90 jours après le jour de l’élection. Les partis politiques doivent remettre leur rapport au plus tard 120 jours après le jour de l’élection.
Le directeur général des élections peut entreprendre des enquêtes pour déceler les contraventions à la Loi électorale et pour intenter les poursuites judiciaires qui en découlent. Vous pouvez consulter les poursuites intentées dans le plumitif.
Élections Québec demeure à l'affût, mais la vigilance et l'appui des citoyennes, des citoyens et des acteurs travaillant sur le terrain peuvent avoir des effets déterminants. Toute personne peut signaler une irrégularité en matière de financement politique en appelant la ligne de dénonciation, au 1 855 644-9529. Les informations reçues sont traitées en toute confidentialité.
Les règles liées au financement politique municipal découlent de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.
Seules les personnes qui détiennent la qualité d’électeur et qui sont autorisées à exercer leur droit de vote dans une commission scolaire anglophone peuvent faire des contributions. C’est généralement le cas des parents dont l’enfant est admis ou a déjà été admis dans une commission scolaire anglophone. C’est aussi le cas des personnes qui n’ont pas d’enfant admis à la commission scolaire anglophone ni au centre de services scolaire francophone qui dessert le territoire de leur domicile.
Les personnes morales, comme les entreprises, les associations et les syndicats, ne peuvent pas contribuer au financement des personnes candidates. Les parents dont l’enfant est admis dans un centre de services scolaire francophone ne peuvent pas, non plus, y contribuer. Ils ne peuvent ni faire un don en argent ni offrir un service ou un bien gratuitement. Ils ne peuvent pas, non plus, rembourser ni tenter de rembourser la contribution d’une électrice ou d’un électeur.
L’électrice ou l’électeur qui s’engage à se présenter comme personne candidate à la prochaine élection générale scolaire peut faire une demande d’autorisation à compter du 1er janvier de l’année de cette élection. Cette personne devient alors une électrice ou un électeur autorisé. Lorsqu’elle dépose sa candidature, elle devient une candidate ou un candidat autorisé.
L’électrice ou l’électeur qui manifeste l’intention de devenir candidat ou qui le devient est assimilé à une personne candidate. Il doit donc, à partir de ce moment, respecter les règles en matière de financement politique.
En plus de ce montant, au cours de l’exercice financier qui comprend l’élection, une personne candidate peut verser, pour son bénéfice, une contribution dont le montant total ne dépasse pas 700 $. Une personne candidate peut ainsi verser jusqu’à 1 000 $ pour son propre bénéfice au cours d’une année électorale.
Si vous souhaitez faire une contribution politique, sachez que :
Les citoyens et les organisations ne peuvent pas dépenser pour favoriser ni pour défavoriser l'élection d'une personne candidate pendant la période électorale. Toute dépense électorale doit être payée et autorisée par la personne candidate elle-même. Il y a des règles à respecter pour intervenir dans le débat politique.
Les dépenses électorales sont limitées à un même montant pour toutes les personnes candidates à un même poste au sein d’une même commission scolaire anglophone. C'est une question d'équité : chaque personne a un budget similaire pour promouvoir sa candidature.
Pour assurer l'application de cette règle, seules les personnes candidates peuvent faire des dépenses électorales. Cela assure également une plus grande transparence, puisque les personnes candidates doivent présenter toutes leurs dépenses dans un rapport à des fins de contrôle. Cette mesure a pour objectif de préserver la confiance de l'électorat en notre système démocratique.
En votant pour la personne candidate qui correspond le mieux à vos valeurs et à votre vision, vous l'aidez à poursuivre ses activités politiques.
Les dépenses électorales d'une personne élue ou ayant obtenu au moins 15 % des votes lui seront remboursées. Le montant qui lui sera remboursé ne peut excéder le montant des dettes découlant de ses dépenses électorales et le montant de sa contribution personnelle. Pour être remboursées, les dépenses de la personne candidate doivent avoir été faites et payées conformément à la Loi sur les élections scolaires visant certains membres des conseils d’administration des centres de services scolaires anglophones (LECSSA) ou aux dispositions de la Loi sur les élections scolaires en vigueur avant l’adoption du projet de loi 40.
Le remboursement des dépenses électorales est une source de financement public, c'est-à-dire que ce financement provient de l'État. En soutenant les personnes qui s’impliquent en politique, l’État vise à favoriser l'intégrité et la vitalité de notre démocratie.
À la suite d’une élection, chaque personne candidate (y compris celles qui ont été autorisées, mais qui n’ont pas soumis leur candidature) doit produire un rapport de dépenses électorales. La directrice générale ou le directeur général de la commission scolaire anglophone vérifie tous ces rapports, avec l’aide du personnel d’Élections Québec, pour s'assurer que les règles sur le financement politique sont respectées.
Les personnes candidates doivent transmettre leur rapport de dépenses électorales au plus tard 90 jours après le jour de l’élection.
De sa propre initiative ou à la réception d’une plainte, le directeur général des élections peut entreprendre des enquêtes afin de s’assurer du respect des dispositions de la LECSSA ou des dispositions de la Loi sur les élections scolaires en vigueur avant l’adoption du projet de loi 40. Il peut notamment entreprendre des poursuites pénales en cas de contravention à l’une de ces lois.
Toute personne peut signaler une irrégularité en matière de financement politique en transmettant une plainte sur le site Web d’Élections Québec ou en appelant la ligne de dénonciation, au 1 855 644-9529. Les informations reçues sont traitées en toute confidentialité.
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